07/09/2010

Marion Jack (1866 - 1954)


Marion Jack (1866 - 1954)

Marion Jack was born on 1 December 1866 in Saint John, New Brunswick, into a prominent family and received much of her education in England and, particularly, in France, where she studied art. Landscape painting was her special field. She first learned of the Bahá’í Faith at a social gathering during her student days in Paris. From that time forward, she dedicated her life to service of the Bahá’í Faith. She spent some time in ‘Akká and, in 1908, taught English there to ‘Abdu’l-Bahá’s grandchildren. She continued her painting while she was there.
Marion JackBy 1914 she had returned to North America and began teaching the Bahá’í Faith in Alaska, Toronto, Montreal, and many other places. “Jackie,” as she was affectionately called, was ageless in her complete comfort with young and old alike and was beloved wherever she went, drawing all to her and to each other through her faith, love, and devotion.
Marion Jack returned to Haifa in 1930 and, following this visit, moved on to Sofia, Bulgaria, where she spent the remainder of her life. In Sofia, she held frequent meetings that were well attended by people of prominence and capacity. As World War II approached, and all who could fled the country, the Guardian suggested that she go to Switzerland or some other safe country. She pleaded to be allowed to stay at her post, preferring, as she put it, to “remain at the switch.” Living on a small pension, which did not always reach her, suffering serious deprivation, aged, and in poor health, she remained at her post. It was not without reason that ‘Abdu’l-Bahá used to call her “General Jack.”
For the duration of the Second World War, and especially after Sofia fell behind the Soviet “Iron Curtain,” Marion Jack displayed constancy, fearlessness, and self-abnegation by remaining in Sofia and teaching the Bahá’í Faith. Being a Canadian citizen, she ran great risks by remaining. Despite living in extreme poverty, with an enlarged heart and many other ailments, exposed to the misery of a nation torn by war, and despite friends pleading with her to leave, Marion Jack remained in Bulgaria more than 20 years, until her last day on 25 March 1954.
In its tribute to Marion Jack, published as an insert to its Bahá’í News of April 1955, the National Spiritual Assembly of the Bahá’ís of Canada cited the following Words of Bahá’u’lláh:
When the victory arriveth, every man shall profess himself as believer and shall hasten to the shelter of God’s Faith. Happy are they who in the days of world-encompassing trials have stood fast in the Cause and refused to swerve from the Faith.1
* Adapted from Bahá’í World, Vol. 12, 1950-1954, “In Memoriam,” pp. 674-7.



Marion Jack (1866 - 1954)

Marion Jack naît d'une famille en vue le 1er décembre 1866 à Saint John, au Nouveau-Brunswick. Elle reçoit la plus grande partie de son éducation en Angleterre et particulièrement en France où elle étudie l'art. Elle se spécialise dans la peinture de paysages. La première fois qu'elle entend parler de la foi bahá'íe est à une rencontre sociale à l'époque où elle est étudiante à Paris. Dès ce jour elle décide de consacrer sa vie au service de la foi bahá'íe. Elle passe quelques temps à 'Akká et en 1908, elle enseigne l'anglais aux petits-enfants de 'Abdu'l-Bahá. Elle continue à peindre pendant ce séjour.
Marion JackDès 1914, elle est retournée en Amérique du Nord et elle commence à enseigner la foi bahá'íe en Alaska, à Toronto, à Montréal et à bien d'autres endroits. « Jackie » comme on l'appelle affectueusement est complètement à l'aise avec jeunes et vieux et, partout où elle va, les gens l'aiment et sont attirés vers elle et elle sait les unir par sa foi, son amour et son ardeur.
Marion Jack retourne à Haïfa en 1930 et après cette visite, elle s'établit à Sofia, en Bulgarie, où elle passe le restant de ses jours. À Sofia elle organise des réunions fréquentes qui attirent de nombreuses personnes en vue. À l'approche de la Seconde Guerre mondiale, alors que tous ceux qui le peuvent fuient la Bulgarie, le Gardien suggère qu'elle aille en Suisse ou dans un autre pays où elle sera en sécurité. Elle l'implore de lui permettre de rester à son poste, préférant, comme elle le dit « rester aux contrôles ». Vivant d'une maigre retraite qui ne lui parvient pas toujours, connaissant diverses privations, âgée, en mauvaise santé, elle reste à son poste. Ce n'est pas sans raison que 'Abdu'l-Bahá avait l'habitude de l'appeler « Général Jack ».
Pendant toute la Seconde Guerre mondiale et particulièrement après que Sofia tombe en zone soviétique, derrière le rideau de fer, Marion Jack fait preuve de fermeté, de courage, d'intrépidité et d'abnégation en demeurant à Sofia et en enseignant la foi bahá'íe. En tant que citoyenne canadienne, elle court un risque considérable en restant dans ce pays. Malgré qu'elle vive dans la pauvreté extrême, qu'elle souffre d'hypertrophie du cœur et de bien d'autres problèmes de santé, qu'elle soit exposée à la misère qui sévit dans un pays déchiré par la guerre, et malgré que ses amis l'implorent de partir, Marion Jack reste 20 ans en Bulgarie, jusqu'à son dernier jour, le 25 mars 1954.
Dans l'hommage qu'elle rend à Marion Jack publié dans un encart de son Bahá'í News d'avril 1955, l'Assemblée spirituelle nationale des bahá'ís du Canada cite les paroles suivantes de Bahá'u'lláh.
Quand viendra la victoire, tout homme se dira croyant et se hâtera vers l'unique refuge de la foi de Dieu. Heureux ceux qui, dans les jours d'épreuves mondiales, seront restés fermes dans la cause et auront refusé de dévier tant soit peu de sa vérité.1
  1. Bahá'u'lláh, Extraits des Écrits de Bahá'u'lláh, Bruxelles, Maison d'Éditions Bahá'íes, 1990, p. 210.
* Ce texte est adapté d'un article paru dans la section In Memoriam



Aucun commentaire: